Marie Hélène
Allain
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Photo : ©Francine
Dion, Moncton, NB, 30-11-1996
Marie Hélène
Allain est née en 1939 à Sainte-Marie de
Kent (NB). Vers l'âge de dix ans, elle commence
à suivre des cours d'art avec Jeanne
Léger, une artiste de l'endroit. Après
avoir complété sa douzième année,
elle entre, à seize ans, au couvent des Religieuses
de Notre Dame du Sacré-Coeur où elle termine
son noviciat. Elle prononce ses voeux temporaires en 1958
et ses voeux perpétuels en 1961. Heureusement,
sa communauté religieuse l'encourage fortement
à développer ses aptitudes dans le domaine
des arts plastiques. En 1958-1959, elle étudie
à l'École normale et reçoit son brevet
d'enseignement du Ministère de l'Éducation
du Nouveau-Brunswick.
Désirant
poursuivre ses études dans les arts visuels, elle
complète, tout en enseignant, un baccalauréat
ès arts à l'Université de Moncton
(1966). À la même époque, elle suit
des cours d'été non-crédités
dans les arts plastiques à Queen's University de
Kingston en Ontario. En 1967, elle entre à l'École
des Beaux-Arts de Montréal. C'est à cet
endroit qu'elle découvre la sculpture, qui devint,
par la suite, une passion. Elle termine, en 1971, son
baccalauréat spécialisé en arts plastiques,
option sculpture de l'Université du Québec
à Montréal (UQAM).
En
1978, Marie Hélène Allain fait un stage
de huit mois en Europe, dont six mois de perfectionnement
en sculpture à Pietrasanta (Italie) et deux mois
à visiter des centres d'arts européens.
En 1987, elle suit un stage de cinq mois à Montréal
consacré à diverses activités artistiques,
et, en 1990, elle se perfectionne pendant une année
en France. Elle participe aussi à deux reprises
(1990 et 1992), à la conférence internationale
de la sculpture.
Après
avoir terminé son deuxième baccalauréat,
elle partage son temps entre l'enseignement et la création.
Elle enseigne pendant trois ans, à temps partiel,
l'expression artistique dans les écoles publiques
du comté de Kent. Ensuite, elle enseigne, toujours
à temps partiel, des cours de sculpture et de didactique
en expression artistique à la Faculté des
sciences de l'éducation ainsi qu'à l'Éducation
permanente de l'Université de Moncton jusqu'en
1979. Par la suite, elle se consacre entièrement
à la sculpture sauf pour quelques années
pendant lesquelles elle reprend l'enseignement à
l'Université du Québec à Montréal
(1987) et l'enseignement de la sculpture au département
des arts visuels à l'Université de Moncton
(1988-1989).
Bien
qu'elle expose depuis 1972, ce n'est qu'en 1976 qu'a lieu,
à la Galerie d'art de l'Université de Moncton
(GAUM), sa première exposition majeure. En tout,
elle participe à près de 50 expositions,
parmi lesquelles plus de 20 en solo et quelques unes itinérantes
présentées au Canada, en France, en Italie
ainsi qu'aux États-Unis. Parmi ses expositions,
notons celles à l'Exposition Olympique du Nouveau-Brunswick
(1976), Place Bonaventure à Montréal, Scultori
e Artigiani in un Centro Storico (1978) à Pietrasanta
en Italie, et celle au Musée de Châtellerault
(1991) en France.
Ses
sculptures font parties de plusieurs collections publiques
et privées. Elle a réalisé, au cours
des années, quelques oeuvres sur commande dont
celles pour le Market Square (1983) de Saint-Jean, la
Galerie d'art Beaverbrook (1985) à Fredericton,
et le Centre d'oncologie de l'Hôpital Dr Georges-L.-Dumont
(1994) situé à Moncton. Elle a également
réalisé le prix du public, intitulé
La vague, décerné au Festival international
du cinéma francophone en Acadie (FICFA), pendant
quatre ans soit de 1993 à 1997. En tout, sa production
artistique comprend déjà plus de 130 oeuvres.
Son
objectif principal est de faire vivre la matière
inerte et d'étudier la symbolique de la pierre
en assemblage avec plusieurs autres matériaux.
Elle affirme même que la sculpture est sa vocation.
Marie Hélène
Allain a été boursière du Conseil
des Arts du Canada et, à quelques reprises, de
la province du Nouveau-Brunswick. En 1996, elle fut récipiendaire
du Prix Strathbutler pour l'excellence dans les arts visuels
au Nouveau-Brunswick.
Par
ailleurs, elle a été l'une des trois principaux
organisateurs de l'Exposition/Rétrospective
des arts visuels en Acadie lors du Congrès
Mondial Acadien tenu en 1999. Il s'agissait alors de "la
plus grande exposition d'Arts visuels en Acadie"
où, en tout, au delà de 230 oeuvres couvrant
l'histoire de la peinture, sculpture, gravure, photo et
céramique acadienne et regroupant environ 120 artistes,
ont été exposées.
Il
est à noter que Marie Hélène Allain
a remporté la médaille d'or, catégorie
sculpture, au troisième Jeux
de la Francophonie qui ont eu lieu à Madagascar
en 1997, avec son oeuvre intitulé Danser
sa liberté. Notons également qu'en
1994, Marie-Hélène Allain fut le sujet d'un
livre intitulé Marie-Hélène Allain:
La symbolique de la pierre / The Symbolism of Stone publié
aux Éditions d'Acadie.
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Lien au site Web: ARTothèque
Lecture
suggérée:
GAGNON,
Carolle (1994). Marie Hélène
Allain : La symbolique de la pierre / The Symbolism
of Stone, Les Éditions d'Acadie (Moncton),
175 pages.
FILM:
Marie Hélène Allain en dialogue avec la pierre (Productions Appalaches et ONF) - Réalisateur : Rodolphe Caron, 2008, 52 min [lien]
EXPOSITION
RÉCENTE:
Du 23 octobre au 30 novembre 2009 inclusivement la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen présente l’exposition Marie Hélène Allain : Oser l'aventure de la création - Inutile gratuité et Secrets d'une passion. Exposition présentée avec la participation de Myriame El Yamani (conteuse), Paul Arseneau (vidéaste) et Maurice Henri (photographe). Lire le propos de Myriame El Yamani traitant de l’exposition de Marie Hélène Allain - [PDF] |
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- COMMUNIQUÉ DE PRESSE [PDF]
- CATALOGUE DE L'EXPOSITION [PDF]
Note :
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