Pour ses 50 ans, la Fédération des caisses populaires acadiennes s'est offerte une collection de 12 oeuvres d'artistes-peintres acadiens créées expressément pour elle. La collection permanente illustre des événements importants survenus en Acadie, soit la Loi sur les langues officielles, 1969 (Paulette Foulem-Lanteigne), le Collège Notre-Dame d'Acadie, 1943 (Roger H. Vautour), les caisses populaires, 1936 (Herménégilde Chiasson), l'expression d'une conscience collective, 1881 (Yvon Gallant), Le Moniteur acadien, premier journal de langue française aux Maritimes, 1867 (Ghislaine McLaughlin), le collège St-Joseph, 1864 (Michel Robichaud), les premiers députés acadiens, 1836 (Nancy Morin), la Déportation des Acadiens, 1755 (Raymond Martin), Louisbourg, 1720 (Claude Roussel), la colonisation de l'Île Saint-Jean, 1720 (Gisèle Ouellette), la fondation de l'Acadie, 1604-1605 (Guy Duguay), et l'origine du mot «Acadie», 1524 (Francis Coutellier).

«C'est avec un espoir incroyable de solidarité, une croyance dans la grandeur de l'humain, explique le conservateur Roméo Savoie, que les personnes responsables de cette décision de doter les caisses populaire de cette collection affirmèrent d'une façon irréfutable leur croyance dans la culture acadienne. Célébrer la réussite exemplaire de la Fédération des caisses populaires acadiennes ltée en reconnaissant l'élément le plus subtil de la manifestation d'un peuple, sa culture, veut dire reconnaître sa grandeur.»

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