Extraits de commentaires culturels à propos des Installations de Lise Robichaud :

Revue Vie des arts : « …a monté une ambitieuse installation intitulée Liens. À la fois populaire et énigmatique, l’œuvre de Robichaud exprime la contribution des femmes et des enfants qui ont peiné aux côtés des hommes, de façon souvent méconnue, tant dans les pêcheries que lors des travaux côtiers. Évoquant la mémoire des femmes qui ont tissé les filets des casiers à homard, l’installation de Robichaud fait référence aux liens généalogiques, culturels et historiques, en somme à l’héritage commun que partagent les communautés maritimes acadiennes et madelinote. » (John Grande 2000, p.55).

Revue Inter Art Actuel : « L’invitation faite à une dizaine d’artistes de réaliser autant d’installations le long de la rivière Petitcodiac aura été un apport majeur au déroulement du Symposium. L’envergure spectaculaire et signifiante ce ces œuvres in situ éphémères rivalisera à un point tel avec les projets permanents qu’il y aura un mouvement populaire pour leur conservation. J’aurais long à écrire sur chacun des projets, soit Longues Vagues déferlantes de Lise Robichaud (Moncton, Nouveau-Brunswick)…Aussi ne fut-ce pas un hasard de retrouver à une extrémité des œuvres in situe l’installation Longues Vagues déferlantes, de Lise Robichaud, Acadienne de la ville, liant métaphoriquement la survie de la rivière Petitcodiac à celle de l’Acadie…Lise Robichaud retrace les anciennes berges de la rivière avec sa signalétique…» (Guy Sioui Durand 2000, p. 41-42).

Times Globe : “In the latest installation at The Space, Moncton artist Lise Robichaud’s Birth-place, numbers play a significant role, injecting a wealth of meaning into each portion of the exhibit. … Robichaud’s work in Birth-Place is subtly evocative, tying together myriad themes and motifs, using numbers and carefully-chosen symbols. Through repetition and evolution of its forms, Birth-Place is an installation that speaks of connectedness, the connectedness of place and time, of land and sea, and, finally, of birth and rebirth.” (Sue McCluskey, 1998, p.2).

Revue Arts Atlantic : “This effort to construct a multi layered, meaningful exhibition about human nature, the natural world and cultural constructs (the spiritual and cross cultural reading inherent), with inspiration taken from LeBlanc’s poems, is laudable” (Linda Rae Dornan 1997, p.11).

Acadie Nouvelle : « Dans la grande salle, un exposition imposante de Lise Robichaud. L’exposition est une véritable installation, chacune des œuvres appartenant à un cycle et chaque cycle appartenant au tout. C’est donc plus la force qui se dégage de l’ensemble qui impressionne que la force particulière d’une image même si elles sont toutes intéressantes en elles-mêmes. La profusion d’éléments, de symboles, de pistes s’inscrit dans un ici et maintenant qui nous invite à faire le point sur notre propre naissance. » (David Lonergan 1997, p. 28).

Le Journal : « L’exposition est tout à fait sublime. La série des huit océans nous emporte par sa magie. La dernière phrase du poème …est traduite en huit langues différentes, une pour chaque tableau. L’éclairage donne un ton mystérieux à l’exposition et le visuel est aidé par l’odeur d’encens qui parfume la pièce et qui nous transporte dans un autre monde. » (Annie Duguay, 1997, p. 34).