Retranscription :

L’être humain sous toutes ses facettes
Référence : Sylvie Mousseau, L’Acadie NOUVELLE - 6 avril 2001

MONCTON - Proposant des oeuvres qui s’inspirent de la vie, de la mort, de l’être humain et de la femme dans la société, les trois finissantes du Département des arts visuels présentent leur exposition à la Galerie d’art de l’Université de Moncton (GAUM) à compter du 7 avril.

Les oeuvres de Josée-Line Rioux de Squatec, de Michèle Cormier de Montréal et de Jeanie Bellefleur d’Edmundston occuperont les trois salles de la GAUM du 7 au 29 avril. Elles proposent des créations originales qui vont de l’installation à la céramique en passant par la photographie, la peinture et la gravure. Les oeuvres de Michèle Cormier et de Jeanie Bellefleur portent sur la femme tandis que celles de Josée-Line Rioux abordent plutôt l’évolution de l’être humain sur un plan plus général. Michèle Cormier a réalisé entre autres une série de photographies sur la femme dans l’histoire. Elle a projeté des diapositives sur des modèles vivants pour ensuite les photographier, ce qui donne un effet assez intéressant. On ne voit que des parties du corps humain sur lesquelles les images se révèlent. «Les diapositives que j’ai choisies sont des femmes représentées dans l’histoire comme dans l’art égyptien, dans les publicités ou la Joconde», souligne Michelle Cormier qui présente aussi une série de maisons en céramique de diverses textures. «Ça représente un peu toutes sortes de maisons comme la variété dans la société. Il y a des gens qui ouvrent des portes à d’autres et il y a des gens qui ont peut-être une belle maison mais, à l’intérieur, ils n’y sont pas heureux», poursuit-elle. Jeanie Bellefleur expose une série d’acryliques de grand format sur le thème de la femme. Avec ses toiles, elle fait un peu un commentaire sur la femme dans la société. Pour ses photographies, elle s’est inspirée des peintures de l’artiste Alex Colville. Sur ses tableaux, elle a placé côte à côte une de ses photographies et une oeuvre de Colville. Le montage donne l’impression que l’on regarde à travers des longues-vues. Toutes les oeuvres de Jeanie Bellefleur sont figuratives puisque c’est ce qui l’anime. Josée-Line Rioux présente une installation d’escaliers en céramique et d’estampes qui traite de l’évolution de l’être humain; de la naissance jusqu’à la mort. Montés sur des socles, les escaliers sont placés en cercle et reliés par un fil. À cela, l’artiste prévoit ajouter ses estampes qui ont un lien avec les pièces en céramique. Dans une autre salle, elle propose un voyage à travers sa vie étudiante et un hommage à ses professeurs dans une installation conçue d’une douzaine de tasses en céramique montées sur des tiges de métal. Avec ses tasses qui sont de diverses formes, elle a tenté de mettre en lumière un peu la personnalité de ses enseignants. «La tasse, c’est le contenant et il y a aussi la soucoupe qui représente l’éducation. La tasse c’est un peu ce qu’ils m’ont enseigné puisqu’elle donne un liquide, donc quelque chose», explique-t-elle. Pour ces finissantes, l’exposition à la GAUM est en quelque sorte le début d’une nouvelle vie qui s’ouvre devant elles. Le vernissage de cette exposition se tient le samedi 7 avril, de 19 h à 21 h, à la GAUM.