Galerie d'art de l'Université de Moncton (suite...)
- Expositions présentées du 23 octobre au 27 novembre 1996 -
« Le désir des traces » de Brigitte Roy
« L'étrange transparence des êtres » de Jacques Martin
- MONCTON (N.-B.) - le mardi 22 octobre 1996. La Galerie d'art de l'Université de Moncton présente, du 23 octobre au 27 novembre 1996, Le désir des traces de Brigitte Roy et L'étrange transparence des êtres de Jacques Martin. Cette exposition est un échange entre professeurs d'arts visuels des centres universitaires d'Edmundston et de Moncton. Le vernissage aura lieu le 23 octobre de 17 heures à 19 heures (5 à 7). Bienvenue à toutes et à tous.
[ Des tulipes pour Camille (détails), 1995, techniques multiples, 122 x 61 cm ]
- Brigitte Roy détient une maîtrise en arts plastiques de l'Université du Québec à Montréal. Depuis 1990, elle s'est jointe au corps professoral de l'Université de Moncton et depuis 1992, elle enseigne au Centre universitaire Saint-Louis-Maillet à Edmundston. Elle a participé à plus de 20 expositions au Nouveau-Brunswick et au Québec parmi lesquelles figurent des expositions individuelles à la Galerie Colline du Centre universitaire Saint-Louis-Maillet à Edmundston et au Centre d'art de l'Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton. Ses oeuvres font partie de plusieurs collections publiques dont la Banque d'oeuvres d'art du Nouveau-Brunswick.
- Le travail de Brigitte Roy est soutenu, ses oeuvres s'affirment avec un plaisir viscéral et témoignent d'une infinité de rapports que l'artiste entretient avec sa propre existence tant intérieure qu'extérieure. Il s'agit d'oeuvres où la gestuelle imprègne les tableaux, de surfaces travaillées investies par diverses marques gravées ou inscrites. Des espaces aériens côtoient des formes plus statiques où rien n'est laissé au hasard, un hasard qui pourtant aura servi à construire le tableau. Ces formes qui sont souvent des débris: pièces de bois, vieux cartons, lambeaux de travaux, véritables rescapés, deviennent une fois à l'atelier des éléments abstraits et évocateurs qui s'unissent et émergent de la surface pleine d'atmosphère. Des couleurs sombres de terre, de bleu et de vert s'opposent aux roses et aux jaunes orangés pour mettre en relation les formes et le fond dans d'étranges transparences; des formes géométriques qui n'aboutissent jamais à une figuration nommable, des espaces où la matière s'approprie le pouvoir des marques inscrites tels des graffiti, sont autant de représentations plastiques qui font appel à différentes interprétations. D'un côté le défini, la ligne, la marque. De l'autre la tâche, l'intuition, le geste.
- Chaque oeuvre révèle un ensemble d'éléments et repose sur des relations de contrastes, d'équilibre et de tension, de transparence et d'opacité, d'empâtement et de collage, d'harmonie et de conflit.
- Cette exposition intitulée Le désir des traces nous propose à travers les qualités expressives de la matière, une réflexion sur le passage du temps et la précarité des choses. Depuis la naissance jusqu'à la mort, l'être humain cherche à donner un sens à son existence: le désir profond de laisser sa trace, de prolonger sa mémoire à travers la vie des autres et de transformer la nature par l'activité humaine.
[ Poissons (détails), 1996, techniques mixtes, 107 x 139 x 11 cm ]
- Jacques Martin: « Chaque fois que nous donnons forme à quelque chose, nous sommes confrontés au regard que nous portons sur nous-même, introspection à travers l'étrange transparence de l'être. Celui qui nous habite, avec ses traits distinctifs et que nous cherchons chaque jour à assumer.
- La gratuité du geste, aussi peu dérangeant soit-il, s'avère irrecevable, malheureusement... L'oeuvre doit être interprétée, expliquée, justifiée. On y trouve immanquablement une quelconque raison, qui finit par nourrir notre travail.
- Jupon de la Vierge, Expulsion des déchets de la vie ou Réfugié dans la disposition régulière du temps ajoutent à l'absurdité et à la contrainte. Pourtant nous parlons sans avoir à émettre aucun son. C'est ce que j'ai remarqué dans L'étrange transparence des êtres. »
- Jacques Martin, né le 27 octobre 1952... et entre ces moments, l'espace d'une vie.
Le public est cordialement invité à assister au vernissage le 23 octobre 1996, de 17 h 00 à 19 h 00.
Heures de visite: mardi au vendredi 13h à 16h30, samedi et dimanche 13h à 16h.
Galerie d'art de l'Université de Moncton (G.A.U.M.)
Édifice Clément-Cormier
Moncton, N.-B., Canada E1A 3E9
Téléphone: (506)858-4088
charetl@umoncton.ca
W3: http://www.umoncton.ca/hp_luc8.html
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(Cette page a été mise à jour le 22 octobre 1996)