« TROIS DERVICHES »


Paul Édouard fait aujourd'hui surgir une multitude de personnages lourds, légers, effilés, trapus, étirés, morphologiquement transfigurés, bombés, obèses, anorexiques.

Ces fétiches, faits de la matière sacrée dénommée plâtre, tournent en rond, sont statiques, cherchent par leur regard inquiet le sanctuaire réconfortant mais lointain du bidimensionnel au mur.

Certains l'ont atteint et, comme des cellules blanches, s'y affixent. La zone visuelle du bidimensionnel les accueille, comme une espèce de matelas magnétique, posé pour vous à la verticale.