Les peintures de Léo B. LeBlanc ont une multitude de significations qui vont au-delà de ce que l’on pourrait à tort ne considérer que comme des évocations naïves de son passé acadien. Ce sont des représentations directes événements remémorés, élevées au niveau symbolique de l’emblème et de la parabole. Comme Poliphile, Léo B. LeBlanc explore un monde imaginaire base sur la réalité et lui donne forme en se servant d’un symbolisme personnel qui stimule l’imagination et nous invite, par le truchement de l’art, à recréer notre propre monde.1. Francesco Colonna, Hypnérotomachie ou discours du songe de Poliphile,...(Paris: Jaques Kerver, 1546). 2. Guy Boulizon, Yvon Daigle, Anne-Marie Bost, Naîfs... Ces peintures du Québec et de l’Acadie (Montréal: Éditions du Trécarré, 1989), 143-144. 3. Patrick C. Laurette, «Léo B. LeBlanc ou l’art naîf en Acadie», Vie des Arts, XXIX:116 (septembre- novembre 1984), 34-35.