Financement des arts : le N.-B. occupe le
dernier rang au Canada Mise à jour le jeudi 8 janvier 2004,
14 h 02 . .
Le Nouveau-Brunswick est toujours bon dernier au Canada en matière
de dépenses publiques dans les arts et la culture. Dans les provinces
de l'Atlantique, seule l'Île-du-Prince-Édouard se situe au-dessus de la
moyenne nationale quand on additionne les dépenses du fédéral, des provinces
et des municipalités.
Quand on examine ces chiffres en terme de dépense par habitant, dans la région de l'Atlantique, l'Île-du-Prince-Édouard arrive au premier rang, mais elle occupe le cinquième rang l'échelle nationale. C'est dans la province insulaire que le fédéral investit le plus : 160 $ par habitant. C'est aussi dans cette province que les municipalités investissent le moins dans la culture, malgré une augmentation budgétaire de presque 18 % cette année-là. La Nouvelle-Écosse vient au deuxième rang des provinces de l'est, mais elle arrive septième au pays, sous la moyenne nationale avec 211 $ par habitant.
Le Nouveau-Brunswick occupe le treizième et dernier rang national ainsi que la dernière place dans la région de l'Atlantique. Ses dépenses culturelles publiques totalisent 156 $ par habitant. Il faut préciser que c'est dans la seule province bilingue au Canada que le fédéral dépense le moins dans l'est du pays, soit 67 $ par habitant comparativement à 160 $ à l'Île-du-Prince-Édouard. « C'est sûr que je ne suis pas satisfait. Je ne suis pas satisfait des chiffres de 2002. D'ailleurs, c'est pour ça qu'on a implanté la nouvelle politique culturelle. Je suis sûr et certain qu'on doit être plus agressif. On doit aussi tendre la main à nos partenaires. Le gouvernement fédéral a une responsabilité », a déclaré Percy Mockler, ministre responsable du secrétariat à la Culture et aux Sports du Nouveau-Brunswick.
Rappelons que lors de son premier mandat, le gouvernement progressiste-conservateur de Bernard Lord avait réduit les budgets de la culture de 21 % - 22 %, le chiffre variait selon à qui on parlait à l'époque. Aujourd'hui, le ministre Mockler se garde bien d'avancer les chiffres qu'il est prêt à investir pour que sa province quitte sa place peu enviable en matière d'investissements culturels. |
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Voir également letrre à l'Opinion du lecteur par Claude Roussel
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