Galerie d'artLouise-et-Reuben-Cohen de l'Université de Moncton - GALRC

Note - Du 9 mai au 5 septembre 2004 la Galerie d'art de l'Université de Moncton (GAUM) présente À l'ombre d'Évangéline : 10 nouveaux contes acadien / In the Shadow of Evangeline : 10 New Acadian Tales à la Galerie d'art Beaverbrook (Fredericton). Vernissage le samedi 8 mai, de 17 à 19 heures (5 à 7).

À l'ombre d'Évangéline à la Galerie Beaverbrook
Communiqué de presse, le 6 mai 2004

le 9 mai 2004 - le 6 septembre 2004
À L'OMBRE D’ÉVANGÉLINE : 10 NOUVEAUX CONTES ACADIENS

Pour célébrer le 400e anniversaire du premier établissement français en Amérique du Nord, la Galerie d'art Beaverbrook, en collaboration avec la Galerie d'art de l'Université de Moncton (GAUM), expose dix oeuvres d'artistes acadiens contemporains. Neuf d'entre elles proviennent de la collection permanente de la GAUM et résultent d'une initiative lancée par la GAUM pour la création de trente oeuvres par des artistes acadiens contemporains sur le thème central d'Évangéline, l'héroïne populaire acadienne bien connue du poème qu'écrivit Henry Wadsworth Longfellow en 1847.

S'inspirant d'Évangéline, neuf de ces oeuvres d'art ont été créées au cours des neuf dernières années. Les artistes qui ont participé à ce projet jusqu'à maintenant sont Jennifer Bélanger, Herménégilde Chiasson, Francis Coutellier, Mario Doucette, Yvon Gallant, Nancy Morin, Lise Robichaud, Michel Robichaud et Roméo Savoie. Ce printemps, l'artiste Gisèle Ouellette produira une dixième oeuvre pour la GAUM, dans les locaux-mêmes de la Galerie d'art Beaverbrook. Les visiteurs pourront ainsi assister à la création d'une oeuvre d'art et converser avec l'artiste. Une brochure et un essai écrits par le conservateur de la GAUM, Luc A. Charette, accompagnent cette exposition.

Organisée par la Galerie d'art Beaverbrook en collaboration avec la Galerie d'art de l'Université de Moncton. Subventionnée par le Conseil des arts du Canada, le Programme de l'Initiative 2004 du secrétariat à la Culture et au Sport de la province du Nouveau-Brunswick et Louisbourg Investments. (
Source : Galerie d'art Beaverbrook, Fredericton, Nouveau- Brunswick, Canada)

Version électronique de la brochure : Française (» 1 - 2 ) / Anglaise ( » 1 - 2 ) = fichiers PDF

 

James Faed, Evangeline (1863). Estampe

L'artiste écossais James Faed a fait cette estampe à partir d'une des peintures d'Évangéline réalisées par son frère Thomas. Le premier tirage de cette estampe date de 1855, celle-ci fait partie de la deuxième série. Publiée par William Shaus, New York, et Moore McQueen & Co. (Londres). Collection du Musée acadien de l'Université de Moncton

Préambule :

L'année 1997 fut une date importante puisqu'elle marqua le 150e anniversaire de la parution du poème Evangeline, A Tale of Acadia.

Ce poème (version PDF ou DOC), écrit par l’Américain Henry Wadsworth Longfellow, a été publié en 1847. Deux fiancés d’Acadie, Évangéline Bellefontaine et Gabriel Lajeunesse sont séparés par la déportation. Une seule pensée domine la vie d’Évangéline, celle de retrouver son bien-aimé Gabriel. Elle passe sa vie à le rechercher à travers le Centre-Ouest américain pour enfin le découvrir vieillard, mourant dans un hospice.

Le poème est la source d’un des plus importants mythes acadiens. Il eut comme conséquence d’éveiller, dès la deuxième moitié du 19e siècle, une conscience collective et nationale. Ce poème suscita certes une critique littéraire et historique, mais le grand public se laissa charmer.

On compte aujourd’hui plus de 300 éditions différentes et environ 130 traductions de ce texte. Plus de 160 artistes ont illustré l'oeuvre littéraire. N'ayant jamais visité l'Acadie, la plupart de ces artistes ont dû se fier aux descriptions évocatrices de Longfellow. Évangéline occupe souvent une place centrale dans les illustrations de la Déportation. De cette façon, fiction et réalité s'entremêlent. À la fin du poème, la plupart des illustrations montrent Gabriel vieux et malade tandis qu'Évangéline, en revanche, conserve toute la beauté de sa jeunesse.

Chez les Acadiens, le symbole d’Évangéline se cristallisa au fils des ans dans l’artisanat, la sculpture, l’imagerie, le costume, le théâtre, la chanson, la peinture et les noms de personnes et de lieux.

Dans le cadre des festivités entourant la publication du poème, la Galerie d'art de l'Université de Moncton entreprit, à l'été 1997, de développer le projet À l'ombre d'Évangéline, répondant ainsi à l'exposition présentée sur le personnage de Longfellow par le Musée acadien de l'Université de Moncton. Selon Luc A. Charette, directeur-conservateur de la GAUM, il était temps de poser un regard moderne sur ce mythe Made in U.S.A. qui fait partie du patrimoine acadien depuis maintenant 150 ans.

Le projet, tel que conçu au départ, s'échelonnera sur une période de trente ans. Chaque trois ans, trois artistes sont invités à créer chacun, devant le public, une oeuvre de très grand format (2,4 mètres x 3,7; 8 pieds x 12') sur le thème d'Évangéline, sectionné en Ève, Angèle et Line. Les oeuvres ainsi réalisées sont par la suite achetées grâce au Fonds en fiducie Louise & Ruben Cohen pour l'acquisition d'oeuvres d'art pour la collection de la Galerie d'art de l'Université de Moncton.

Par le fait même, la communauté acadienne pourra, dans un avenir rapproché, s'enorgueillir de posséder une collection unique d'oeuvres majeures réalisées par nos artistes.

Contexte du projet À l'ombre d'Évangéline

 

 

Présentation des oeuvres (1997 à 2003) : Version PC (4,90 Mo) | Version MAC (7,05 Mo)
Version Macromedia Flash (4,16 Mo) avec animations

 

À l'ombre d'Évangéline #4 (à venir)

 

À l'ombre d'Évangéline #3 (été 2003)

Du 04 au 29 juin 2003, trois artistes d'Acadie (Lise Robichaud, Mario Doucette et Michel Robichaud) produiront, in situ, trois oeuvres de grandes dimensions. Vous êtes cordiallement invité à venir échanger avec les artistes lors de la réalisation de ces oeuvres, du lundi 09 juin au vendredi 13 juin et du lundi 16 juin au vendredi 20 juin de 13 à 16 heures.

 

À l'ombre d'Évangéline #2 (été 2001)

Du 18 au 29 juin 2001, trois artistes d'Acadie (Jennifer Bélanger, Yvon Gallant et Nancy Morin) produiront, in situ, trois oeuvres de grandes dimensions. Vous êtes cordiallement invité à venir échanger avec les artistes lors de la réalisation de ces oeuvres, du lundi au vendredi de 13 h à 17 h.

 

À l'ombre d'Évangéline #1 (été 1997)

Dès le 30 juin et ce jusqu'au 27 juillet 1997, trois artistes d'Acadie (Herménégilde Chiasson, Francis Coutellier et Roméo Savoie) produiront, in situ, trois oeuvres de grandes dimensions. Vous êtes cordiallement invité à venir échanger avec les artistes lors de la réalisation de ces oeuvres, du mardi au vendredi et le dimanche, de 14 à 17 heures.

ARCHIVES 1997 à 2003

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Communiqué de presse (première édition, 1997)

MONCTON -Trois artistes acadiens reconnus uniront leurs efforts cet été pour rendre un hommage particulier à Évangéline.

Référence : [ L'Acadie NOUVELLE, 12-06-1997, p. 23. ]

Francis Coutellier, Herménégilde Chiasson et Roméo Savoie vont créer des oeuvres sur le thème d'Évangéline, [Ève, Angèle et Line] entre le 30 juin et le 26 juillet, à la Galerie d'art de l'Université de Moncton. Les trois artistes en résidence n'auront qu'une directive: respecter le thème et le format requis.

Pour le directeur de la galerie, Luc Charette, ce projet est le début d'une nouvelle tradition. "Nous voulons le faire tous les trois ans, de façon à créer une collection monumentale sur le thème d'Évangéline", explique-t-il.

Les trois artistes travailleront à la galerie, de façon à permettre au grand public d'assister au processus de création. Ceux qui le voudront pourront évidemment échanger avec les artistes.

Les oeuvres seront par la suite exposées jusqu'au début de septembre, pour permettre aux étudiants de pouvoir apprécier le travail des artistes. Cet été, on vise surtout la clientèle touristique.

 

Pour les artistes impliqués, ce projet représente une belle occasion d'échanger avec le grand public. "Une exposition comme celle-là permet aux gens d'avoir accès aux artistes qui créent. C'est aussi un contact privilégié pour nous", souligne Herménégilde Chiasson.

Même s'il ne sait toujours pas quelle forme va prendre son oeuvre, l'artiste multidisciplinaire a l'intention d'explorer le mythe d'Évangéline.

"Je vais essayer de démontrer comment les Acadiens se sont appropriés le mot et le thème d'Évangéline. Je vais aussi me laisser inspirer par l'exposition juste à côté, au Musée acadien, et aussi par le film de Ginette Pellerin, Évangéline en quête. Je vais essayer de voir comment les Acadiens se sont reconnus dans ce mythe-là", ajoute-t-il.

Quant au contact quotidien avec le public, Herménégilde Chiasson n'y voit pas de problème. "Personnellement, j'adore ça. Ça ne m'a jamais dérangé. Je dois dire que j'ai eu un peu mon baptême de feu en participant à Art en boîte tous les ans. Je m'attends à avoir beaucoup de questions. C'est d'ailleurs le rôle de l'art d'inciter les gens à se questionner".

Le vernissage de l'exposition aura lieu le 6 juillet prochain.- SP

Lien au site web du Musée acadien : L'Odyssée d'Évangéline.

[Cette manifestation artistique est en partie subventionnée par la Province du Nouveau-Brunswick dans le cadre du Programme d'artiste résident.]

À l'ombre d'Évangéline #1 (été 1997) : La GAUM vous invite également à assister à une réception, le dimanche 6 juillet 1997 -14h, offerte en partenariat avec le Musée acadien de l'Université de Moncton, dans le cadre du vernissage de l'exposition L'Odyssée d'Évangéline. Les oeuvres seront en montre jusqu'au 14 septembre 1997.